La 26e Foire internationale de Dakar (Fidak) a été officiellement ouverte ce mardi 19 décembre avec comme invitée d'honneur l’Egypte, venue avec une forte délégation.
Lors de la cérémonie d'ouverture, Bassem Farouk Badr, chef du bureau commercial de l’ambassade d’Égypte, a précisé que son pays était représenté par 44 compagnies, actives dans l’assainissement, les produits chimiques, l’électroménager, l’ameublement, la décoration et le textile.
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Il a par ailleurs rappelé que la participation de l’Egypte s’accroit chaque année en raison du vif intérêt de son pays pour le marché africain à travers le Sénégal, "un pays qui a une bonne infrastructure, un bon port et de bonnes facilités pour les compagnies égyptiennes".
Bassem Farouk Badr a expliqué la présence du représentant de l’université d’Al-Azhar par l’importance que l’Egypte accorde à l’islam modéré. Selon lui, la coopération entre les musulmans modérés peut contribuer à la paix et à la croissance. Cheikh Ndiaye, directeur général du Cices, est revenu sur l'influence de «la prestigieuse université arabe Al Azhar du Caire où bon nombre d’autorités sénégalaises ont été instruites».
Pour sa part, l’ambassadeur d’Egypte, Moustapha El Kouny, a rappelé les solides relations diplomatiques et commerciales qui lient le Sénégal à son pays. «L’Egypte a été le premier pays à avoir reconnu l’indépendance du Sénégal en 1960». Il a également mis l’accent sur la croissance des échanges commerciaux en 2016 par rapport à 2015.
Dans son allocution, le ministre sénégalais du Commerce a regretté le volume actuellement faible des échanges commerciaux en comparaison avec les solides relations qui lient les deux pays. En effet, «si en 2016, l’Egypte a réussi à exporter au Sénégal 14 milliards de francs CFA, avec des produits aussi variés que des préparations alimentaires, des matières premières, des machines et appareils électriques, le Sénégal n’a quant à lui exporté qu’une valeur estimée à 270 millions de francs CFA de produits agricoles», a souligné Alioune Sarr. Toutefois, l’avenir des échanges commerciaux entre des deux pays reste prometteur car, selon lui, le deux pays sont conscients de la nécessité de donner «un renouveau aux relations économiques et commerciales qui les lient», a conclu le ministre.