Instabilité à la Banque africaine de développement (BAD). En poste depuis seulement 5 mois à la Direction de la communication de la BAD, Ismaïla Dieng vient de rendre le tablier. Cette démission confirme le caractère instable du poste de Dircom de la BAD.
En effet, le Sénégalais occupait ce poste depuis le 1er septembre 2016. Mais le 7 février 2017, il a déposé sa démission. Pourtant, le choix porté sur le Nigérian Akinwumi Adesina pour présider aux destinées de la BAD, augurait un apaisement des tensions qui régnaient au sein de l’institution financière africaine. Mais le désistement du directeur de la Communication, une homme qui a fait ses galons au sein du Fonds Monétaire International, montre le contraire.
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Déjà, dans l'une de ses parutions, Lejecos, une publication de la place, faisait état des problèmes qui régnaient dans les instances dirigeantes de la banque. Mais «ce n'est pas un président à l’égo surdimensionné qui va apaiser les tension», a souligné l'une de nos sources .Cette réaction manque certes de précision mais, a y voir plus de plus près, le nouveau président voudrait, semble t-il, travailler avec des hommes en qui il a parfaitement confiance. Cependant, a en croire notre source, Ismaïla Dieng «est un professionnel qui a commencé à faire de bonnes choses» mais, «on lui mettait des bâtons dans les roues».
Cette démission n'est pas un nouveauté à la Banque africaine de développement. Déjà, au mois de novembre dernier, la Tanzanienne Frannie Léautier, vice-présidente principale de la BAD, avait, elle aussi, déposé sa démission. Mais celle-ci n’avait pas été acceptée par la présidence.
