Sénégal. Rentrée des classes: le président met la pression sur les acteurs

Macky Sall

Macky Sall. dr

Le 06/10/2018 à 09h32, mis à jour le 06/10/2018 à 22h40

Deux jours après la rentrée des classes chez les enseignants, c’est au tour, ce jeudi 4 octobre, des élèves de retourner à l’école. Le président Macky Sall invite les acteurs à prendre leurs responsabilités pour une année académique normale.

Après les enseignants, professeurs, surveillants et administratifs, mardi dernier, c’est au tour des élèves de mettre un terme à 3 mois de vacances, aujourd’hui jeudi 4 octobre 2018. Anticipant sur cette rentrée des classes en Conseil des ministres, à la salle baptisée Bruno Diatta, ce mercredi, le chef de l’Etat, Macky Sall a insisté sur «le sens élevé des responsabilités».

Le gouvernement et les autres acteurs du secteur éducatif doivent redoubler d’effort et d’engagement, pour «une année académique apaisée, dans un climat social serein», a dit Macky Sall.

A l’entame de son discours sur l’ouverture des classes, le chef de l’Etat a félicité et encouragé la communauté éducative sénégalaise. Il a également demandé au gouvernement, aux collectivités territoriales, aux enseignants, aux élèves et aux parents d’élèves de multiplier les efforts pour maintenir l’école sénégalaise dans l'excellence.

En effet, dans la turbulence depuis quelques années, à cause des grèves incessantes des enseignants et des élèves, le milieu éducatif sénégalais a besoin de l’engagement de toutes ces parties pour retrouver sa réputation d’excellence.

Une gouvernance modernisée des universités et des instituts de recherche

Revenant sur la modernisation des universités et des instituts de recherches, Macky Sall a instruit le Premier ministre, Mohammad Boune Abdallah Dione, de finaliser «les évaluations sur les cinq années de leur mise en œuvre», suite aux concertations sur l’avenir de l’enseignement supérieur qui ont eu lieu en 2013.

Selon lui, «les universités et les instituts de recherche doivent travailler en concertation avec les entreprises et les industries sénégalaise pour garantir l’efficacité d’une politique de formation et d’emploi en adéquation avec les besoins de l’économie».

A préciser que les chercheurs et les universitaires doivent être impliqués dans l’application de toute politique publique et l’identification des secteurs prioritaires, surtout dans un pays qui aspire à l’émergence comme le Sénégal

Par Moustapha Cissé (Dakar, correspondance)
Le 06/10/2018 à 09h32, mis à jour le 06/10/2018 à 22h40