«Le président de la République trouve qu’il y a trop de dos d’âne entre Thiès et Touba», a fait savoir le représentant de l’Agéroute. Ce dernier a saisi l’occasion du Comité régional de développement (Crd) qui s’est tenu à Diourbel, ce mercredi 20 septembre, dans le cadre des activités préparatoires du Grand Magal de Touba 2017 pour cette révélation.
L’autorité répondait ainsi aux sollicitations du représentant de la fédération des transporteurs de la région qui se plaignait de l’existence sur les routes sénégalaises, d’un nombre incalculable de ralentisseurs. Toutefois, le représentant de l’Agéroute, dit aussi avoir reçu cette même remarque de la part du Président Macky Sall, à l’occasion de sa dernière visite à Taïf, dans la région de Dioubel.
Cette plainte rejoint celle des usagers qui, en attendant la livraison de l’Autoroute «Ila Touba», sont obligés de passer par la route national 3, pour rallier la capitale à la ville religieuse de Touba. Selon eux, «il existe 96 ralentisseurs communément appelés dos d’âne entre les deux villes».
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En plus de ralentir considérablement les professionnels et particuliers qui empruntent les routes sénégalaises, ces «dos d’âne» causent d’énormes dégâts sur les véhicules. Ils augmentent également la consommation en carburant, car les conducteurs sont, à chaque fois, obligés de rétrograder pour les dépasser.
Rappelons que, ces «dos d’âne» ont été mis sur les routes à cause des nombreux accidents causant des dégâts matériels et pertes en vies humaine à l’occasion des précédant Grand Magal de Touba.
Ainsi, les autoroutières avaient décidé de multiplier les «dos d’âne» sur les routes qui mènent à la ville sainte. Toutefois, selon Talla Mbaye, un jeune routier sénégalais, «ils ont fait ces dos d’âne pour obliger les chauffeurs à réduire leur vitesse». «L’intention est bonne, mais je trouve qu’ils en ont trop fait, et ça crée à chaque fois des embouteillages durant les périodes de grande affluence», s’est-t-il plaint. Pire encore, «pendant la nuit, à cause du manque de balises, les voitures font souvent des accrochages au niveau des dos d’âne», a-t-il regretté.