Les résultats des établissements privés d'enseignement aux examens du bac et du brevet de fin d'études moyennes (Bfem) contrastent avec la promesse qu'ils font aux parents pour les convaincre d'inscrire leur enfants. Ils sont classés chaque année à la troisième et dernière place derrière le privé confessionnel et le public.
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Très nombreuses dans la banlieue dakaroise et dans les grands centres urbains du Sénégal, ces écoles portent souvent des noms qui renvoient à l’excellence et au succès. Ainsi, on peut lire sur les devantures des bâtiments qui les abritent «Excellence, Espérance, Performance, etc.».
Mais ces noms cachent des réalités méconnues de beaucoup de Sénégalais. Souvent, les propriétaires font des publicités mensongères faisant croire aux parents que ce sont les meilleurs établissements pour une bonne éducation de leurs enfants.
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Enseignants et inspecteurs sont d’accord pour dire qu’il y a des coquilles vides parmi les écoles privées. La faute d’abord a l’Etat qui ne semble avoir aucun contrôle sur elles mais aussi aux opportunistes qui se sucrent sur le dos des parents.