Matar Ba, ministre sénégalais des Sport, vient de se prononcer, suite à la décision de la Fifa de faire rejouer le match du Sénégal contre Afrique du Sud, comptant pour les phases qualificatives à la Coupe du monde 2018 en Russie. «Le Sénégal n’a pas le droit de rater cette qualification», s’est-t-il indirectement adressé à Aliou Cissé, le sélectionneur de l’équipe nationale de football.
«Nous sommes dans un monde qui est régi par des textes. La FIFA a décidé que l’arbitre devrait être suspendu et que le match devrait être rejoué», a aussi ajouté le ministre. Selon lui, le Sénégal qui totalise 5 points garde ses chances intactes pour être présent au rendez-vous de l’instance mondiale du football, prévu en Russie en 2018. «Nous sommes dans cette famille, il faut qu’on accepte ses textes qui, aujourd’hui, nous donnent une faveur, parce que le Sénégal n’avait plus les cartes en main. Aujourd’hui, nous sommes dans une position très favorable», a ajouté Matar Bâ.
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Il a par ailleurs précisé que, «la fédération et le comité mixte qu’on a mis sur place sont en train de prendre les devants. Il y a une mission qui est déjà à Praia, au Cap-Vert, pour préparer le match du 7 Octobre. Et après cela, nous allons préparer notre descente au niveau de l’Afrique du Sud que nous allons ensuite, recevoir ici (à Dakar)».
Cette intervention du Ministre des Sport arrive au lendemain de la parution, dans une certaine presse sénégalaise, d’une rumeur, selon laquelle, «le président Macky Sall aurait menacé de dissoudre la Fédération sénégalaise de football, en cas de non qualification de l’équipe». Mais Matar Bâ a apporté un démenti formel à cette information. «Le président Macky Sall n'a aucune intention de dissoudre la Fédération sénégalaise de football en cas d'échec des "Lions" à la qualification pour le Mondial 2018», a-t-il précisé.
Ce démenti est bien accueilli par les inconditionnels de l’équipe nationale de football du Sénégal. Car, la Fifa n’accepte jamais que les pouvoirs politiques s’immiscent dans la gestion du football.
A titre d’exemple, on peut citer le gouvernement malien qui s’était aventuré à dissoudre la Fédération Malienne de Football (Fémafoot). Après cette décision de l’Etat malien, la Fifa avait sévi en lui demandant des explications et de revenir sur sa décision. L’Etat était ainsi dans l’obligation de laisser la Fémafoot de continuer sont travail, sous peine de voir cette dernière être suspendue pour toutes les compétions internationales de football.
Il y a également, le cas du Cameroun dont le problème est actuellement en cours de résolution grâce au comité de normalisation mise en place la semaine dernière. Le Soudan également a connu récemment la même sanction en voyant ses formations sportives suspendues de toutes les compétitions. C'est ainsi que Al Hilal, Hilal Obeid et Al Merreikh n'ont pas discuté fin juillet 2017 la dernière journée de la phase de groupes des coupes interclubs de la CAF.
