Vidéo. Sénégal: un lutteur met son adversaire KO et s'arroge le titre de "Roi des arènes"

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Le 29/07/2019 à 13h30, mis à jour le 29/07/2019 à 13h32

VidéoHier, à Dakar, les deux lutteurs qui disputaient le titre de "Roi des arènes" ont empoché la rondelette somme de plus d'un demi-million de dollars. Et durant cette journée du dimanche 28 juillet, l'arène rappelait fortement un ring de boxe.

Au Sénégal, dans la lutte dite "traditionnelle avec frappe", le "Roi des arènes" est, comme l'iindique l'expression, le champion toutes catégories du moment dans ce sport, numéro Un au pays de la Teranga. 

Hier, dimanche 28 juillet, dans la capitale sénégalaise, Eumeu Sène a remis mis son titre en jeu, et l'a perdu dans la foulée.

Après plusieurs minutes de combat acharné, son adversaire, Modou Lô lui a asséné un coup qui l'a mis complètement KO.

Un crochet du droit envoyé en pleine arcade sourcilière l'a envoyé dans les vapes.

Le champion, son titre avec, s'est affalé de tout son poids, la tête et le tronc, les premiers. 

Si la lutte dite "traditionnelle" en opposition à la lutte gréco-romaine, très populaire en Afrique de l'Ouest, exclut la boxe, notamment dans des pays comme le Niger, le Nigeria ou encore le Burkina Faso, au Sénégal, ce sport a été revisité depuis la période coloniale. 

En effet, il s'agit de terrasser son adversaire, y compris en le déstabilisant par des coups de poing à la manière des boxeurs. Les coups de pieds ne sont cependant pas permis. 

La lutte est le sport le plus populaire pour les Sénégalais, et les athlètes peuvent percevoir des cachets impressionnants.

Hier, le tenant du titre a empoché la rondelette somme de 160 millions de Fcfa, soit quelque 300.000 dollars, alors que son challenger et désormais "Roi des arènes", a perçu quelque 130.000 millions de Fcfa, soit près de 250.000 dollars. 

Au-delà de ces aspects sportif et financier, la lutte traditionnelle est un véritable phénomène populaire.

Dans les foyers, lors des combats, chaque membre d'une même famille soutient "son" champion.

Plusieurs semaines avant la rencontre, la presse consacre régulièrement des articles et des reportages, voire des émissions entières à cet évènement. 

Par Mar Bassine Ndiaye
Le 29/07/2019 à 13h30, mis à jour le 29/07/2019 à 13h32