Ces appareils captent l’infraction qui sera directement notifiée au contrevenant. C’est à Treichville, Centre de Gestion de la mobilité, que sont traitées les images envoyées par les caméras. Toutes les minutes une détection est traitée en temps réel par une soixantaine d’agents (dont des opérateurs civils et des agents de police). Ils se relaient 24h/24h.
Alors que certains conducteurs déplorent une exagération des infractions et contraventions qui leur sont notifiées au quotidien, les populations, quant à elles, espèrent l’extension des caméras de surveillance dans les rues et quartiers, à l’effet d’assurer également la sécurité des biens et des personnes.
Prendre des initiatives, est une chose, leur mise en application en est une autre. Certains incitent l’Etat à sévir sévèrement en cas d’infraction dans l’option d’amener les contrevenants à mieux se comporter.
Pour l’heure, six infractions sont répertoriées par les caméras. Il s’agit notamment du passage au feu rouge, l’excès de vitesse, le non-port de la ceinture de sécurité, le défaut de visite technique, la conduite en sens inverse et le non-respect des plages horaires.
Depuis sa mise en œuvre, la vidéoverbalisation continue de se déployer. Les usagers de la route doivent s’en accommoder avec le temps. Notons que dès le 1er mars prochain, le permis à points rentrera en vigueur sur l’étendue du territoire afin d’améliorer la sécurité routière.