En Mauritanie, comme ailleurs en Afrique, le marché du travail souffre d’un déficit de compétences dans un contexte de chômage endémique chez les jeunes. C’est pour faire face à ces enjeux que la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Mauritanie (CCIAM) et ses partenaires, notamment la Chambre de commerce des Iles Canaries et le projet régional ARCHIPELAGO de l’Union européenne, ont organisé une journée d’échange entre des petites et moyennes entreprises (PME) et un institut de formation préparant à 23 qualifications touchant, entre autres, à la mécanique, l’électricité bâtiment, la maçonnerie et le froid.
Selon Mohamed Sid’Ahmmed, chef de projet «Formation-emploi», la rencontre, qui a été placée sous le thème «Formation professionnelle et innovation pour le renforcement de l’employabilité et l’entrepreneuriat en Mauritanie», concerne 300 jeunes (150 garçons et 150 filles) formés dans des filières répondant parfaitement aux besoins des PME dans tous les segments (BTP, plomberie, électricité bâtiment, énergie solaire, froid…). Notons que dans ces domaines, la main-d’œuvre est presque exclusivement étrangère, avec un coût annuel très onéreux.
Moctar Abdallahi, membre du bureau exécutif de la Mutuelle de promotion des petites et moyennes entreprises (PME), évoque quant à lui les problèmes rencontrés par ces entités qui ont un déficit de main-d’œuvre adaptée. Il exprime également le souhait et les attentes de la mutuelle par rapport à la nouvelle politique du gouvernement dans le domaine de la formation.
Enfin, Ibrahima Abou Sall, bénéficiaire d’une formation dans le domaine de l’électricité, se dit prêt pour le marché du travail, tout en exprimant ses attentes.