À trois semaines des épreuves écrites du baccalauréat, les candidats ne lâchent rien. Par petits groupes de travail, ils ont pris d’assaut les classes des écoles primaires, vidées des élèves, déjà en vacances. Ils sont armés de leurs stylos ou de craie, de manuscrits et d’anciens sujets corrigés communément appelés sujets type Bac.
Christ Alane, élève en classe de Terminale A1 au lycée public de Nzeng Ayong dans le 6ème arrondissement de Libreville, est leader d’un groupe de travail. Il révise avec trois autres de ses camarades la méthodologie d’un sujet d’économie. Il souligne que les préparatifs se passent dans de bonnes conditions.
«On travaille collectivement, parce que le faire seul, le résultat n’est pas toujours sûr. Avec les autres, ça permet d’interagir et de mieux surmonter les difficuklés», confie-t-il.
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Derrière Christ, Sandrelle, Noamie et bien d’autres dans la salle discutent du plan de travail commun ou révisent les cours. Ils attendent avec impatience le grand jour J, le 13 juin, afin d’aller à la pêche du sésame qui ouvre la porte aux études supérieures.
«Pour mieux préparer le baccalauréat, les profs nous aident à mieux aborder les matières dans lesquelles nous avons des lacunes. Moi je travaille les maths, c’est une matière que je comprends mieux. Ça me permettra de couvrir l’histoire-géo que je n’arrive pas à assimiler», explique Sandrelle, candidate de A1 au Lycée privé Mbélé de Libreville.
Le baccalauréat du Gabon rassemble chaque année plus de 15.000 candidats, toutes branches confondues. Selon les résultats communiqués par le ministre de l’Education nationale l’année dernière dernière, le Bac de l’enseignement général (séries A1, A2, B, C et D) a enregistré 23.032 inscrits dont 22.793 ayant composé. Sur ce, 17.642 ont été déclarés admis à l’issue des deux sessions, soit un taux de réussite de 77,40%.