Dans presque toutes les villes du Cameroun actuellement, les poissons d’eau douce sont en abondance dans les marchés. Il s’agit notamment des carpes, des silures, des tanches, des gardons et de bien d’autres espèces qui font le bonheur des familles. Les poissons d’eau douce sont généralement jugés peu coûteux, sauf dans les localités où il n’y a pas suffisamment de cours d’eau poissonneux.
A Ayos et Akonolinga, situés à environ 250 km de la capitale Yaoundé, une espèce de poisson locale, appelée kanga, fait fureur dans les ménages. Vendu entre 900 et 1.200 FCFA, c’est un poisson qui vit exclusivement dans le fleuve Nyong et qui est facile à attraper pendant la saison sèche.
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Tel est également le cas dans la ville de Garoua, capitale de la région du Nord, où l’activité de la pêche s’est intensifiée depuis le début de la saison sèche. Les pêcheurs ravitaillent les ménages avec du poisson péché dans la rivière Bénoué et d’autres cours d’eau. Leur activité commence généralement à 18h pour se terminer le lendemain à 8h, voire 9h souvent.
Outre les poissons d’eaux douces sont capturés, l’on peut également énumérer les bars et les sardines. Une fois pêchés, ces poissons sont aussitôt vendus aux grossistes qui vont les acheminer à leur tour vers les marchés locaux.
Les pêcheurs sont recrutés parmi les personnes qui ont acquis l’expérience soit de leurs parents, ou de leurs amis et connaissances. Ils se servent généralement de filets ou de la ligne à bord de leurs pirogues ou tout simplement en bordure des eaux.