Cameroun: les populations dénoncent la promotion de l’homosexualité dans les chaînes étrangères

Siège du ministère de la Communication du Cameroun.

Le 24/06/2023 à 15h50

VidéoLes Camerounais ont remarqué depuis quelques temps la promotion de pratiques homosexuelles à travers les chaînes de télévisions étrangères. Des pratiques de contre-nature qu’ils dénoncent, et qui sont condamnées par le code pénal du pays. Ils demandent aux autorités de suspendre la diffusion de ces médias.

Les dénonciations sont parties des réseaux sociaux. Puis, les organisations de la société civile de lutte contre les pratiques homosexuelles ont repris le relais. Le Conseil National de la Communication (CNC) s’est autosaisi et la mise en garde a été rendue publique.

«Le Conseil National de la Communication porte à la connaissance des promoteurs, des professionnels des médias et de l’opinion publique que sur la base des rapports de veille médiatique mis au point par ses services compétents, son attention a été portée sur la prolifération des programmes faisant la promotion des pratiques homosexuelles», peut-on lire dans un communiqué du CNC. «Ces programmes, généralement diffusés par des éditeurs étrangers, qui concernent habituellement des séries ordinaires, se retrouvent de plus en plus dans les dessins animés destinés à l’enfance et aux mineurs», poursuit le communiqué.

Certaines chaînes de télévisions occidentales promeuvent ainsi les pratiques homosexuelles sans tenir compte des sensibilités traditionnelles des populations encore moins de la législation du pays en la matière. «Ils utilisent tous les programmes télé pour atteindre leur objectif qui est d’introduire ces pratiques diaboliques dans les mentalités des Camerounais. Le gouvernement doit réagir dans l’urgence», déclare un citoyen rencontré dans un quartier de la ville de Yaoundé.

Pour lui, comme pour bien d’autres personnes, les pouvoirs publics doivent prendre des mesures draconiennes pour mettre toutes ces chaînes hors d’état de nuire. Le CNC avait déjà demandé aux promoteurs des chaînes diffusant au Cameroun des programmes qui laissent apparaitre des scènes d’homosexualité d’arrêter sans délai leur diffusion qui violent la loi, les bonnes mœurs et les coutumes du pays, sous peine de leur suspension pure et simple du réseau de diffusion.

Il faut rappeler que le code pénal camerounais punit d’un emprisonnement de six mois à cinq ans et d’une amende de 20.000 à 200.000 Fcfa, toute personne qui a des rapports sexuels avec une personne de même sexe.

Par Jean-Paul Mbia (Yaounde, correspondance)
Le 24/06/2023 à 15h50