Depuis la nuit des temps, il est connu que les relations entre les belles-mères et leurs belles-filles ne sont pas toujours bon enfant. Des exceptions sont néanmoins répertoriées dans quelques familles où les belles-filles se confondent à leurs belles-sœurs. Les relations conflictuelles entre elles et leurs belles-filles existent dans toutes les sociétés, mais elles sont un peu plus accentuées en Afrique. Et elles ont des conséquences sur la cohésion au sein des familles.
Querelles, bagarres, injures et bien d’autres actions rythment ainsi ces relations. «J’avais une belle-fille que je n’ai pas pu supporter à cause de son mauvais comportement. Elle laissait mon fils affamé et dégageait des allures d’infidélité. Au risque de perdre mon enfant, je l’ai chassée», témoigne une dame très remontée.
Plus loin, une autre affirme avoir régulièrement exercé sa force physique sur sa belle-mère toutes les fois que les deux ne se sont pas entendues sur un sujet ayant trait à la gestion de son foyer. Ces situations sont très mal appréciées par plusieurs citoyens qui militent plutôt pour l’harmonie sens dans les ménages.
Le gouvernement camerounais a encore saisi l’occasion de sensibiliser les populations lors de la commémoration, le 15 mai dernier de la 29ème édition de la Journée internationale de la famille. Pour les acteurs de la société civile, les conflits entre belles-mères et belles-filles sont en partie source du sous-développement des communautés au Cameroun.