Cameroun: les travaux se poursuivent sur l’axe routier de Lékié, à la satisfaction des populations

Le 07/02/2024 à 08h49

VidéoLes populations du département de la Lékié en Cameroun pourront désormais se déplacer sans aucune difficulté. Les travaux de réhabilitation d’un axe routier stratégique pour le pouvoir en place se poursuivent allègrement sur le terrain. Un bitume de bonne qualité qui changera à coup sûr le mode de vie des populations.

Les travaux de réhabilitation de la boucle de la Lékié se poursuivent sur le terrain. Ces travaux sont réalisés par le constructeur égyptien Arab Contractor Ltd pour un montant global d’environ 6 milliards de francs CFA, soit un peu plus de 9 millions d’euros.

La boucle de la Lékié, longue de 81 kilomètres, prend sa source à Yaoundé, pour rallier les arrondissements d’Évodoula et de Monatélé en passant par l’arrondissement d’Okola.

Ces localités rurales du département de la Lékié avaient sombré longtemps dans un enclavement indescriptible malgré leur proximité avec la capitale politique du Cameroun. Lancés il y a quelques mois par le terrassement, ces travaux laissent progressivement corps au bitumage proprement dit.

Ainsi, le début du bitumage de la route a plongé dans une grande satisfaction les populations locales. Dans un village dénommé Obak dans l’arrondissement d’Okola, les habitants ne cachent pas leur joie. Martin Kouna l’illustre à souhait. «Ma joie est immense. Nous avons longtemps souffert et maintenant que nous avons la route, je vais désormais arriver à Yaoundé étant tout propre, parce que dans le passé, la poussière et la boue nous empêchaient de nous déplacer», confie-t-il.

Bien avant, au village Lebot, une dame remerciait déjà Dieu de lui avoir permis de vivre ce moment plein d’émotions. «Je peux désormais mourir en paix. Dieu ne pouvait pas me rappeler à lui sans que je vive en direct les travaux de bitumage de notre route. Ma joie, je ne sais pas comment l’exprimer», affirme-t-elle.

Il faut tout de même rappeler que cet axe routier avait déjà bénéficié d’une construction dans le passé. Il s’agissait des travaux de gravillonnage qui n’avaient pas été bien appréciés par les populations. Les élites et les populations frustrées ont alors exigé du gouvernement le bitumage effectif de cette route. Chose faite maintenant.

Par Jean-Paul Mbia (Yaounde, correspondance)
Le 07/02/2024 à 08h49