Des agents de police et des fonctionnaires locaux sont les pires contrevenants, et les secteurs de la santé, de l’éducation, des finances, des transports routiers et de l’administration territoriale sont les plus touchés, souligne le rapport.
«Jusqu’à présent, nous avons travaillé dur pour lutter contre ce vice, mais nous devons encore renforcer notre stratégie. Il est vrai que les gens prennent conscience de leurs responsabilités en matière de lutte contre la corruption et de contrôle de la gestion des fonds publics, mais les responsables doivent également faire plus», a déclaré à la presse le président de la CONAC, Dieudonné Massi Gams, lors de la présentation jeudi à Yaoundé du rapport 2021 sur la corruption au Cameroun.
Créée en 2006, la CONAC est un organisme public indépendant placé sous la supervision directe du chef de l’Etat. Elle a pour mission de surveiller et d’évaluer la mise en œuvre effective du programme gouvernemental de lutte contre la corruption.