Casablanca-Kilimandjaro à vélo: la Marocaine Meryem Belkihel fait escale à Conakry

La Marocaine Meriyem Belkihel lors de son escale à Conakry, en Guinée, dans le cadre de son périple Casablanca-Kilimandjaro (Tanzanie) à vélo.

Le 29/05/2023 à 11h25

VidéoAprès avoir parcouru une partie du Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie et la Guinée-Bissau, Meryem Belkihel poursuit son périple à vélo devant la mener jusqu’au Kilimandjaro, le plus haut sommet du continent, après une traversée d’une vingtaine de pays le long des côtes de l’Atlantique et de l’océan Indien. A Conakry, en Guinée, elle revient, pour Le360 Afrique, sur cette expérience riche en découvertes.

Après un parcours de 5.000 km entamé le 8 janvier dernier à Casablanca, Meryem Belkihel, 27 ans, se trouve actuellement en Guinée. Malgré la fatigue, elle a trouvé les ressources nécessaires pour parler de son parcours, partager son expérience et surtout son rêve de conquérir le sommet du Kilimandjaro sur son vélo.

La Marocaine a déjà traversé de nombreux pays. «J’ai quitté le Maroc le 8 janvier, j’ai pédalé sur les montagnes de l’Atlas, ensuite le désert marocain. Au mois de février, c’était la Mauritanie, puis le Sénégal. C’est là que j’ai passé le ramadan avant de partir pour la Guinée-Bissau. Là je suis à, Conakry, après 5.000 kilomètres», confie-t-elle.

A la question de savoir si elle a peur de faire toute seule ce parcours, Meryem Belkihel répond: «Peur? Pas vraiment! (...) Je n’ai pas eu de problème de sécurité. Au contraire, les gens sont gentils, accueillants. Si tu as une personne qui a l’intention de te faire du mal, tu as cent personnes prêtes à l’arrêter.»

Elle est surtout heureuse de découvrir et de partager. «Parfois, je suis fatigué, je m’arrête au niveau des villages pour me reposer, pour manger, pour passer la nuit chez les habitants», relate celle qui se dit très fière de cette proximité avec les populations locales.

Après avoir pédalé plusieurs mois durant, son objectif reste toujours le même: «La Tanzanie, pour gravir le Kilimandjaro». Une aventure qui devrait durer plus de deux ans et qui permettra à l’informaticienne de formation de découvrir notre continent à travers sa culture et ses paysages.

Et après? Notre aventurière ne se fixe pas de limite: «Je termine mon tour d’Afrique. Après, on verra s’il est possible de faire le tour du monde à vélo.»

Par Mamadou Mouctar Souaré (Conakry, correspondance)
Le 29/05/2023 à 11h25