Les Ivoiriens sont en grogne contre les sociétés de téléphonie mobile, au nombre de trois en Côte d’Ivoire. Exaspérés par les coûts de l’internet mobile qu’ils trouvent excessivement exorbitants, ils ont décidé de monter au créneau.
Dans l’optique d’attirer l’attention des opérateurs mobiles, Assalé Tiémoko, député-maire de Tiassalé et par ailleurs journaliste d’investigation, a appelé l’ensemble des consommateurs à une levée de boucliers contre ces compagnies à travers un boycott pacifique de leurs produits et services pendant quelques heures par jour.
«Depuis 2021, nous dénonçons ce comportement des sociétés de téléphonie mobile qui agissent comme s’ils étaient dans un pays de non-droit, ont des pratiques en violation de nos lois et n’ont aucun respect pour leurs clientèles», s’est-il indigné.
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«En fait je me plains contre l’ensemble des opérateurs de téléphonie mobile en Côte d’Ivoire en ce sens que le consommateur est facturé pour des souscriptions non demandées contre son gré, les clients sont prélevés de force pour s’être désabonnés d’un service qu’ils n’ont pas souhaité. C’est un vol, un vol caractérisé. C’est des milliards ainsi volés aux consommateurs», a dénoncé l’élu de Tiassalé.
Vu l’ampleur et la tournure qu’a prises cette revendication des populations, le gouvernement ivoirien a invité les opérateurs à revenir aux anciens prix pratiqués, une décision que les trois opérateurs ont finalement suivie.
La crise des datas a démontré l’importance de la concertation entre les acteurs du secteur des télécommunications/TIC, notamment entre l’ARTCI et les opérateurs de téléphonie mobile. Cette concertation doit permettre de trouver un équilibre entre les intérêts économiques des opérateurs et les attentes des consommateurs.