Sur les133.868 candidats enregistrés au cours de la session 2024, seuls 49.521 ont été déclarés définitivement admis au baccalauréat de l’enseignement général. Le taux de réussite est de 37,26 % sur l’ensemble des 10 régions du pays, diamétralement opposé à celui de l’année antérieure qui était de 75,73%.
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Certains soutiennent que les délibérations de cette année n’ont déclaré admis que les candidats ayant obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10/20, contrairement aux années antérieures. Les statistiques de l’office du baccalauréat du Cameroun mettent également en lumière des performances par série.
Ainsi les séries scientifiques notamment E, C et D occupent les premières places tandis que les séries littéraires (A4 Espagnol et A4 Allemand) ferment la queue de ce classement.
Ces résultats n’étonnent pas au vu des nombreuses austérités qui gravitent autour du milieu éducatif. Les observateurs avertis semblent avoir trouvé les coupables de cette contreperformance. Au nombre desquels les élèves en premier lieu qui ne sont pas conscients des efforts que leurs parents fournissent pour garantir leur s avenirs. Des élèves qui s’adonnent à la consommation de stupéfiants et de la drogue en milieu scolaire.
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En second lieu, ces observateurs citent les parents qui auraient abandonné l’éducation à la seule responsabilité des enseignants. Un leader d’opinion nous l’a dit en ces termes: «je connais plusieurs parents qui ne demandent pas de comptes à leurs enfants lorsque ceux-ci rentrent tard. Ce sont aussi les mêmes qui ne connaissent rien de la scolarité de leurs enfants. Pour eux, une fois la pension soldée, les fournitures scolaires achetées, les enseignants prennent le relai».
Une dernière vague des citoyens rejettent aussi les responsabilités de cet échec sur certains enseignants véreux qui entretiennent des relations amoureuses avec leurs élèves. Ce qui créé un climat délétère au sein de l’établissement scolaire.
Un élève en témoigne, «j’ai raté le probatoire l’année dernière à cause de mon professeur d’anglais. J’avais refusé ses avances et il commencé à me punir sans raison au point où j’étais contrainte d’abandonner ses cours». Il ne reste aux Camerounais que souhaiter que le niveau scolaire des élèves soit relevé.