C’est principalement sur les trottoirs et dans l’après-midi que les vendeurs de ces whiskies s’installent pour écouler leurs produits. Les prix oscillent entre 1.500 francs CFA et 3.500 francs CFA pour une bouteille d’un litre. Il s’agit des faux whiskies parfois déguisés dans les emballages de grandes marques comme Grants, Chivas, Black Label, etc. ou étiquetés sous des labels commercialement inexistants.
Le phénomène est perceptible dans toutes les régions du Cameroun, avec une prédominance dans les grandes villes comme Yaoundé, Douala et Bafoussam. Pourtant, tout cela se passe sous les yeux des pouvoirs publics, notamment les responsables du ministère du Commerce qui sont chargés de contrôler tous les produits écoulés sur le marché camerounais.
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«Ce sont des gens qui sillonnent les hôtels et autres endroits, où ils ramassent les bouteilles vides des whiskies. Ils fabriquent leurs produits en ajoutant l’arôme et le parfum du whisky à présenter, puis les mettent sur le marché», témoigne un homme qui dit avoir un voisin expert en la matière. Pour lui, ces faux produits se vendent non seulement dans la rue, mais également dans certains grands magasins, du moment où le faux et le vrai ne se distinguent vraiment pas au premier regard.
Ces produits sont pourtant dangereux pour la santé. En les consommant, l’on s’expose à des maladies telles que la cirrhose du foie, les hépatites et bien d’autres plus graves qui conduisent généralement à la mort. Il est impératif pour les pouvoirs publics de lutter contre ces pratiques.