Thérèse est maman de deux enfants âgés de six et huit ans. Malgré la mesure du pouvoir militaire d’instaurer la gratuité des frais d’inscription scolaire cette année, la rentrée coûte toujours chère.
«Je suis vraiment très surprise par la hausse des prix. Je ne suis même pas sûre de pouvoir terminer la première liste des fournitures aujourd’hui. Je vais compléter au fur et à mesure», raconte cette mère de famille qui ne veut pas attendre le dernier week-end des vacances pour acheter les fournitures exigées à l’école.
Si au primaire, le coût de la rentrée peut paraître raisonnable, la situation change du tout au tout dès le collège. Les familles se heurtent alors aux exigences des enseignants, chacun ayant souvent ses marottes parfois justifiées. Mais parfois seulement. Manuels, fournitures, transport... additionnés les uns aux autres, les dépenses mettent à rude épreuve de nombreuses familles.
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Une petite pile de manuels scolaires sur les bras, Gina parcourt les rayons d’une librairie: «Je suis stressée, j’ai même l’impression que je vais tomber malade. Parce qu’avec des prix aussi élevés, je me demande comment je vais faire. J’ai un budget de 100.000 francs CFA pour mes deux enfants. Et là c’est vraiment serré», explique-t-elle. Entre les articles obligatoires et les envies des enfants, de nombreux ménages ne savent plus où donner de la tête.
Pour les habitués de cette librairie située sur le site de l’ancienne gare routière à Libreville, une petite remise est envisagée et concerne les parents aux revenus modestes. «Il y aura une remise de 5% sur la liste officielle des fournitures scolaires», assure Marie Bernadette, gérante de magasin.
A une semaine de la rentrée scolaire, les achats de fournitures et de vêtements pour les enfants viennent compliquer un peu plus le quotidien des Gabonais déjà durement impactés par l’inflation.