Un total de 31 personnes ont été tuées et 13.253 autres ont fui vers la Côte d’Ivoire voisine, a fait savoir le ministre ghanéen de l’Intérieur, Mubarak Muntaka, qui s’exprimait sur une radio locale, alors que l’Organisme national de gestion des catastrophes a fait état d’environ 48.000 déplacés en raison de ces affrontements.
Plus de 700 militaires et policiers ont été déployés ces derniers jours et un couvre-feu a été instauré, a précisé le ministre de l’intérieur.
De son côté, le directeur régional de l’Organisme national de gestion des catastrophes, Zakaria Mahama, a assuré que «depuis cinq jours, nous n’avons constaté aucun coup de feu, ni aucune attaque», relevant que les déplacés ont déjà commencé à rentrer chez eux.
Les violences ont éclaté le 24 août dans le village de Gbiniyiri (région de Savanes), près de la frontière ivoirienne, autour d’un conflit foncier impliquant une douzaine de communautés de locales.
Ce différend s’est déclenché suite à la vente par un chef local d’un terrain à un promoteur privé, sans le consentement de la communauté concernée, rapportent des médias locaux, expliquant que lorsque le promoteur a tenté d’accéder au terrain pour entamer les travaux, la population locale a résisté violemment.
