Les opérateurs du secteur des loisirs préparent l’après ramadan depuis quelques jours déjà. Saidou Traoré, maître de cérémonie très sollicité à Conakry, en fait partie. Son planning est déjà chargé, au moins pour les dix jours qui suivent la fête de l’Aïd. Il est heureux plus que jamais de retrouver sa passion. «Vous savez, ça fait si mal de rester sans activité. Un Dj c’est le micro, c’est le spectacle vivant, faire vibrer le public... Actuellement, j’ai tellement envie du micro, j’ai tellement envie de retrouver mon public. Envie d’être dans l’ambiance».
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Le complexe Nimba, célèbre site de loisirs nourrit la même envie, celle de renouer avec sa clientèle. Le site a mis à profit ce mois de pause pour faire peau neuve et se préparer à célébration des jours d’après l’abstinence, confie Amadou Kouyate, manager du site Nimba. «On a déjà planifié des spectacles, on est en train de voir qui des femmes ou des hommes offriront de beaux spectacles accompagnés. Il y aura à manger, à boire... Ce sera un Salimafo Show».
Pour ces acteurs, directement ou indirectement liés à l’économie du loisir, l’après fête est une étape importante pour assurer des entrées d’argent. Mais aujourd’hui, le principal défi, c’est de permettre à ce secteur de tirer pleinement profit de son potentiel.