Au Niger, les éditions passées du Hajj ont connu des difficultés organisationnelles au niveau de l’hébergement, du transport, mais aussi de la restauration.
Face à ces problèmes qui touchent les pèlerins, l’Etat, à travers le Commissariat à l’organisation du Hajj et la Omra (Coho) a décidé de mettre de l’ordre, via la mise en application des conclusions issues du forum de Niamey sur la question. «La seule alternative qui s’offre à nous, c’est de corriger les insuffisances constatées par le passé. Il n’y pas de Hajj parfait, nous devons mettre nos considérations personnelles de côté. Mettons-nous ensemble pour relever les défis, c’est seulement ça qui pourra nous faire grandir. Travaillons main dans la mains pour offrir à nos aux pèlerins nigériens un meilleur Hajj», a indiqué Boubacar Abdoulaye, assistant du commissaire Coho.
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Une meilleure organisation du Hajj passe nécessairement par l’implication de tous les acteurs concernés, à commencer par les agences de pèlerinage. «Je pense que ce sont tous les acteurs qui font le Hajj, si on n’arrive à appliquer les recommandations issues du forum, il n’y aura pas de problèmes. Si on laisse chacun jouer son rôle d’acteur et si le Commissariat à l’organisation du hajj ne s’ingère pas dans les affaires des agences de pèlerinage, je pense qu’on fera un bon Hajj», a précisé Maidougoumi Hawa responsable d’une agence de pèlerinage
Les syndicats du secteur du Hajj, acteurs majeurs dans l’organisation et conscients des enjeux, s’engagent eux aussi à créer les conditions d’une meilleure organisation, pour cette année et même au-delà. «Nous avons déjà pris nos dispositions. Nous avons deux fédérations composées de dix syndicats qui vont suivre pas à pas le processus à travers le comité mis en place, puisque comme vous le savez, il y a tellement de problèmes au niveau du commissariat à l’organisation du Hajj comme au niveau des agences de pèlerinage», a expliqué Hama Oumarou secrétaire général du Syndicat national des agences de pèlerinage du Niger .
Rompre avec les mauvaises pratiques jusqu’à la constatées dans l’organisation du hajj selon plusieurs observateurs de la scène est le seul facteur de changement dans le secteur. Pour le Hajj 2023‚ le Niger a bénéficié d’un quota de 15.891 pèlerins‚ sans restriction d’âge, soit le double du Hajj 2022.