Au total, 206 cas ont été recensés depuis le 4 septembre 2024, a précisé à l’AFP le chargé de communication de l’Agence nationale de sécuritaire sanitaire (ANSS), Sory Keira.
Parmi ces 206 cas confirmés, 77 personnes ont été hospitalisées, 58 patients ont été déclarés guéris et 20 autres sont sortis contre avis médical, selon l’agence.
Un seul décès a été enregistré jusqu’ici, selon l’ANSS.
Située dans le centre du pays, la ville de Dabola a été identifiée comme nouveau foyer de la maladie.
Le mpox, causé par un virus de la même famille que celui de la variole, se manifeste principalement par une forte fièvre et l’apparition de lésions cutanées, dites vésicules.
Identifiée pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en 1970, la maladie est longtemps restée circonscrite à une dizaine de pays africains.
Elle a commencé en 2022 à s’étendre dans le reste du monde, notamment dans des pays développés où le virus n’avait jamais circulé.
L’OMS a déclenché son plus haut niveau d’alerte en 2024 pour cette épidémie.
Pays voisins de la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone sont également touchés par le virus.
La Sierra Leone comptabilisait depuis janvier 3.350 cas pour 16 morts, selon un bilan officiel consulté en mai par l’AFP.
La Sierra Leone a été l’un des pays les plus touchés par l’épidémie d’Ebola qui a sévi en Afrique de l’Ouest il y a dix ans. Le virus y a tué environ 4.000 personnes, dont près de 7% du personnel de santé, entre 2014 et 2016.