Les courses hippiques au Mali: ils ont les pur-sang dans le sang

Les écuries de Bamako.

Le 13/03/2024 à 09h11

VidéoIls sont palefreniers, jockeys ou entraineurs... A Bamako, la quarantaine d’écuries emploie un personnel bien particulier qui tient son savoir-faire comme un legs familial. En selle avec Mamoutou Diarra, Kigore Togola, Badra Aly Fofana pour un galop initiatique aux arts du cheval de course.

Au champ hippique de Bamako, il y a une quarantaine d’écuries de chevaux de course. Ces stars nécessitent des soins appropriés pour les maintenir en forme. Ainsi bichonnée, la plus belle conquête de l’homme peut assurer de remarquables performances pendant les compétitions. Certains palefreniers passent même la nuit au centre hippique, plus près de ces chevaux de courses, ils pourront ainsi mieux en prendre soin et les surveiller.

Ce traitement de faveur réservé aux alezans témoigne de l’importance des courses hippiques au Mali. Ce business est animé par la quarantaine d’écuries de la capitale, toujours dans les stalles prêtes à se lancer dans de mémorables galops pour remporter les courses.

Mais avant les Grands Prix, les équidés de différentes races sont le centre d’intérêt de tous les instants. Animaux robustes et fragiles à la fois, les chevaux de course ne peuvent séjourner que dans des boxes à l’hygiène irréprochable, débarrassés des rejets de l’animal et de la paille salie.

Il faut également leur appliquer du goudron de Norvège, une préparation qui protège le sabot de chevaux contre les bactéries et les champignons. Le pelage doit être régulièrement brossé. De plus, il faut nourrir ces athlètes de haut niveau de la manière qui sied à leur statut de star.

L’ensemble de ces soins n’ont qu’un seul objectif: mettre le cheval dans les meilleures conditions sanitaires et physiques avant toute compétition. Et ce n’est tâche facile pour le personnel et les entraineurs. Ces derniers quittent quotidiennement leur domicile à 3 heures du matin pour prendre la direction du champ hippique où ils restent parfois jusqu’à 18 heures.

A Bamako, la quarantaine d’écuries emploie un personnel bien particulier qui tient son savoir-faire comme un legs familial.

Reste qu’en dépit des efforts que nécessitent l’entretien d’une écurie, les propriétaires ne se plaignent pas. A les entendre, c’est une activité rentable.

Par Emmanuel Djidja (Abidjan, correspondance)
Le 13/03/2024 à 09h11