Malgré les énormes efforts consentis par les autorités de la transition, les routes interurbaines sont endommagées par la pluie. Cependant, ce sont les routes de Niamakorokourani et Sirakoro méguétan qui sont en état de dégradation avancée.
Djoumé Diabaté, menuisier métallique à Niamakorokourani, sait de quoi il parle «il y a des personnes qui ont quitté ce quartier car leur véhicule ne supportait plus son l’état dégradé de la route». Il estime que «malgré les efforts pour permettre la circulation, la route continue de se dégrader. Cependant, nous gardons espoir et restons ouvert à toutes les bonnes initiatives qui pourraient soulager le calvaire des riverains», ajoute-il.
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Pour le chauffeur de moto-taxi, Adama Diallo «quand les routes sont en mauvais état, ce sont les usagers qui en paient le prix, en particulier les chauffeurs. Les engins en souffrent également». Il ajoute que «l’état actuel des routes provoque le désordre et favorisent les accidents».
Fatoumata Samaké, vendeuse de Fruits n’a pas de mot pour décrire son calvaire quotidien «la route au bord de laquelle j’exerce a été bitumée il y a de cela cinq ans, mais aujourd’hui, elle est presque impraticable à cause des nids-de-poule». Selon elle, «les véhicules éclaboussent mes fruits et les couvrent de boue. De plus, les clients ont de la peine à se garer pour les achats à cause de l’étroitesse de la chaussée. Tout cela affecte mes affaires».
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Alassane Maïga, un autre habitant de Niamakorokourani pour sa part dira «qu’ils font de gros efforts pour boucher les nombreux nids-de-poule sur la route qui rendent la circulation difficile. Malheureusement, chaque fois qu’il pleut, leurs travaux sont réduits à néant car l’eau emporte tout sur son passage». Il estime «qu’ils ont tout tenté mais qu’il revient à l’Etat de les soutenir afin que les usagers puissent circuler dans de meilleures conditions».