On ne devrait plus dire «le dimanche à Bamako c’est un jour de mariage...» comme le chantaient en 2008 Amadou et Mariam, mais plutôt «le 31 décembre... ».
Comme beaucoup d’autres couples, Diakité Salimata Coulibaly et Cheicknè Diarra ont préféré attendre le 31 décembre, le dernier jour de l’année, pour célébrer leur mariage. Comme eux, beaucoup d’autres candidats à l’union sacrée attendent le dernier des 365 jours de l’an pour se dire «oui» devant l’officier de l’état civil.
Pour eux, ce choix n’a pas d’explication spécifique à part de leur permettre de ne pas oublier la date de leur mariage. A la Mairie de la commune IV du district de Bamako, selon Aboubacar Bougoudogo, chargé de l’état civil, c’est environ 100 mariages qui ont été célébrés le 31 décembre et entamer ainsi la nouvelle année en couple.
Et comme c’est devenu une tradition, après le cérémonial dans les différentes mairies de la capitale malienne, beaucoup de couples se retrouvent au jardin en face de la Cité administrative pour les séances photos. Cela s’est passé un 31 décembre, l’éphéméride des Maliens.