Depuis bientôt une semaine, les nouveaux tarifs de produits alimentaires circulent sur les réseaux sociaux à la grande satisfaction des citoyens. Et pour cause, la baisse des prix annoncées est relativement importante pour certains aliments.
Ces baisses sont de 22,5% pour le kilo du sucre, 8,6% pour riz local, 17,1% pour l’huile, 35% pour le kilo de blé, 15% pour le pot de lait concentré et 6,25% pour la bouteille de gaz de 12 kilos.
Seulement, la publication des nouveaux tarifs n’est pas suivie dans les boutiques où les commerçants continuent de pratiquer les anciens prix.
Demba Dia, détaillant à Sebkha en témoigne «j’étais hier chez les grossistes pour l’approvisionnement de ma boutique. Je n’ai pas constaté de baisse des prix. Certains grossistes affichent les nouveaux prix mais ne les appliquent pas. Le riz et l’huile restent au même prix, alors que le lait en poudre est en hausse».
Mariam Ahmed, consommatrice apporte du grain à moudre à ceux qui disent que les prix restent inchangés «le kilogramme de riz local se vend à 35 ouguiyas, le litre d’huile oscille entre 55 et 60 ouguiyas. Tout reste très cher.»
Bakary Soumaré, lance un véritable SOS aux autorités pour soutenir les consommateurs, confrontés à une vie de plus en plus chère.
Pour Mohamed Ely Vall, commerçant, cette annonce este lettre morte jusqu’à présent «nous avons entendu parler de la nouvelle décision prise par le gouvernement au sujet de la baisse des prix de certaines denrées. Mais, pour l’instant, nous écoulons nos stocks. Les grossistes n’ont pas encore appliqué les prix annoncés par le nouveau gouvernement.»
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Omar Alioune, consommateur va dans le même sens «nous n’avons rien constaté. Le riz et les autres denrées ne sont pas à la portée de la bourse des citoyens moyens. Le gouvernement a le devoir de prendre des mesures effectives pour l’application de cette nouvelle mesure.»