La municipalité de Niamey a diffué, à travers les réseaux sociaux, une note rappelant l’interdiction de la construction des fosses septiques sur les voies publiques. Le but est à la fois sanitaire et de développement de la capitale du Niger. En plus des risques sanitaires que font encourir de telles pratiques, Moussa Amadou, journaliste, déplore le rétrécissement des voies et les désagrément que cela engendre.
Cette initiative, bien que salutaire, divise les habitants. «Je pense que cette nouvelle mesure ne peut pas être appliquée dans certains quartiers de Niamey, vu que les maisons sont étroites et on ne peut pas y construire une fosse. Les autorités doivent par conséquent revoir cette mesure, ne serait-ce que pour le cas de certains quartiers de la ville», réagit Hanifa Mamane, citoyen nigérien.
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«Cette décision est vraiment salutaire, dans la mesure où elle va nous préserver des dangers que représentent les fosses septiques anarchiquement construites un peu partout à Niamey », réagit pour sa part Yacouba Salifou, citoyen nigérien.
Il faut tout de même admettre que les fosses septiques mal entretenues constituent un véritable danger environnemental et sanitaire. « Les fosses septiques mal entretenues, mal vidangées favorisent le développement des moustiques qui sont la cause du paludisme et le développement des rongeurs qui dérangent la population riveraine. Mal ventilées, elles peuvent exploser en cas d’étincelle», explique Yaya Gandou Mohamed, hygiéniste. Par ailleurs, les autorités municipales de la ville de Niamey, invitent ceux qui ont déjà construit ces infrastructures à se conformer aux textes dans un délai d’un an à compter du mois de janvier 2025.