«Avant la crise politique, 4,3 millions de personnes avaient besoin d’assistance, dont 3,3 millions confrontées à l’insécurité alimentaire et 700.000 déplacés», a indiqué le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), notant que les mauvaises récoltes, les inondations, l’insécurité croissante et l’impact de la crise politique ont conduit à une nouvelle détérioration de la situation humanitaire.
L’agence onusienne a relevé qu’à cause de cette situation, le nombre de personnes ayant besoin d’aide est passé à 4,7 millions, ajoutant que le Plan de réponse humanitaire de 584 millions de dollars pour le Niger n’est actuellement financé qu’à 43%.
De son côté, l’UNICEF avait demandé à toutes les parties à la crise de s’assurer que les travailleurs et les fournitures humanitaires «atteignent en toute sécurité les enfants et les familles les plus vulnérables, là où ils en ont le plus besoin».
Pour sa part, le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, avait souligné la nécessité de maintenir une action humanitaire sans entrave au Niger pour assurer une liaison vitale avec les communautés isolées dans le pays.