Sierra Leone: plus de 5.000 cas de mpox recensés et 46 décès, selon les autorités

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Le 31/07/2025 à 12h31

VidéoLe nombre de cas de mpox recensés en Sierra Leone depuis le début de l’année a atteint le chiffre de 5.009, dont 46 personnes décédées après avoir contracté le virus, selon un bilan publié mercredi soir par le ministère de la Santé qui intensifie ses mesures sanitaires.

Le dernier bilan des autorités publié en mai dernier avait fait état de 4.753 cas recensés.

Sur les 5.009 cas aujourd’hui recensés, 2.795 l’ont été dans la seule capitale sierra-léonaise Freetown.

Le gouvernement de ce pays d’Afrique de l’Ouest indique avoir intensifié ses campagnes de surveillance auprès des communautés.

«Nos équipes sanitaires sont à pied d’oeuvre pour inspecter les familles et foyers des différentes communautés à la recherche de cas suspects», a expliqué à l’AFP Foday Sahr, directeur exécutif de l’Agence nationale de santé publique de Sierra Leone.

Il a précisé que le nombre de centres de dépistage était désormais au nombre de neuf dans le pays, principalement à Freetown et dans plusieurs grandes villes en région. Un suivi intensifié des cas a aussi été mis en place dans les districts.

Le gouvernement de Sierra Leone a obtenu auprès de partenaires environ 206.000 doses de vaccin contre le virus.

Le mpox, causé par un virus de la même famille que celui de la variole, se manifeste principalement par une forte fièvre et l’apparition de lésions cutanées, dites vésicules.

Identifiée pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en 1970, la maladie est longtemps restée circonscrite à une dizaine de pays africains.

Elle a commencé en 2022 à s’étendre dans le reste du monde, notamment dans des pays développés où le virus n’avait jamais circulé.

L’OMS a déclenché son plus haut niveau d’alerte en 2024 pour cette épidémie.

La Sierra Leone, pays de huit millions d’habitants, a été l’un des pays les plus touchés par l’épidémie d’Ebola qui a surtout sévi en Afrique de l’Ouest il y a une dizaine d’années. Le virus y a tué environ 4.000 personnes, dont près de 7% du personnel de santé, entre 2014 et 2016.

Par Le360 Afrique (avec AFP)
Le 31/07/2025 à 12h31