Pris en charge dans le cadre des programmes du retour volontaire, ces migrants ont sollicité l’aide des organisations spécialisées dans la question migratoire pour retourner à leurs pays, précise un communiqué de la garde nationale tunisienne.
Mercredi, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) avait assuré le retour volontaire de 161 migrants depuis la Tunisie vers la Gambie.
Plusieurs régions de la Tunisie notamment Sfax, plaque tournante des traversées clandestines vers l’Europe, sont devenues le théâtre d’affrontements récurrents entre migrants subsahariens d’une part et forces de l’ordre et population locale d’autre part, ce qui a débouché sur plusieurs campagnes d’évacuations forcées de migrants des endroits publics, des immeubles et d’autres installations.
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Un discours prononcé, en février dernier, par le président tunisien Kaïs Saied, a provoqué un tollé au niveau local et international, eu égard aux propos jugés «violents» et «racistes» à l’égard des migrants d’Afrique subsaharienne. Plusieurs pays africains avaient organisé des opérations de rapatriement de leurs ressortissants en Tunisie, suite à la multiplication d’agressions et de l’hostilité à l’encontre de la communauté subsaharienne sur fond d’un discours officiel qualifié de «raciste».