Pour cette année, plusieurs tissus sont en vogue comme le bazin à soie, les brodés... Le marché offre un éventail de choix aux familles qui souhaitent se faire belles pour cette fête qui marque la fin d’un mois de jeûne. L’Aïd el Fitr est l’occasion pour toute la famille de s’acheter de nouveaux habits de qualité. En conséquence, cette période devrait être celle des bonnes affaires pour les tailleurs.
Seulement, les périodes de fêtes ne sont plus ce qu’elles étaient pour les couturiers. Les quelques commandes qu’ils reçoivent leur permettent à peine de «tenir le coup». La crise économique et l’inflation sont passées par là, réduisant le pouvoir d’achat des ménages.
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Ces difficultés financières font que plusieurs pères de familles n’ont pas la tête à la fête et préfèrent attendre la Tabaski pour gâter les leurs. Alors, les tailleurs ont déjà les yeux rivés sur la fête du mouton, Tabaski, qui sera célébrée deux mois et dix jours après celle de l’Aïd el Fitr.
Mais pour les enfants, l’Aïd el Fitr est celle des nouveaux habits, Tabaski est encore loin et c’est celle du sacrifice du mouton. Les chefs de famille se plient, font des sacrifices, tout en restant regardant sur les dépenses.