Cette décision, qui «limite le risque de collusion et garantit à toutes les équipes de jouer au moins trois matches», fera bondir le nombre de rencontres du tournoi le plus populaire au monde de 64 à 104, dès l’édition partagée entre Etats-Unis, Mexique et Canada.
Les deux premiers de chaque groupe ainsi que «les huit meilleurs troisièmes» accèderont aux seizièmes de finale, détaille la Fifa dans un communiqué, allongeant donc d’une étape la phase à élimination directe: les futurs champions et vice-champions du monde disputeront huit rencontres, contre sept aujourd’hui.
Entériné en 2017, le passage de la Coupe du monde masculine de football de 32 à 48 équipes à partir de 2026 oblige à revoir le format, qui prévoyait depuis 1998 une phase de poules avec huit groupes de quatre équipes, les deux premiers décrochant leur ticket pour les huitièmes de finale.
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Comment préserver le spectacle sans faire exploser la taille globale du tournoi, au-delà de ses 64 matches actuels ? La Fifa avait initialement envisagé 16 groupes de trois équipes, les deux premiers de chaque groupe se qualifiant pour les seizièmes de finale, ce qui donnait 80 rencontres au total.
Mais cette formule, inhabituelle dans le football où les poules de quatre sont la règle à l’Euro ou en Ligue des champions, posait une difficulté: les risques d’arrangement entre équipes avant le troisième match, qui avaient conduit la Fifa à envisager la tenue de prolongations voire d’une séance de tirs au but dès la fin du temps réglementaire pour éviter les matches nuls.
La réflexion de l’instance du football a basculé avec le Mondial-2022 au Qatar et l’issue haletante de sa phase de poules, en particulier dans le groupe E (Allemagne-Espagne-Japon-Costa Rica), où chaque équipe a été virtuellement qualifiée lors des 90 dernières minutes.