C'est dans la soirée d'hier, lundi 1er octobre, que la jeune icône de la lutte palestinienne, Ahed Tamimi, est arrivée en Tunisie. Elle est venue prendre part à la cérémonie de commémoration du 33e anniversaire du bombardement du siège de l'Organisation pour la libération de la Palestine (OLP) à Hammam Chott, selon le site Business News.
Devenue icône malgré elle, après qu'une vidéo la montrant en train de donner des gifles à des soldats israéliens, Ahed Tamimi a passé plusieurs mois en prison avant d'être libérée le 29 juillet dernier. Après Paris, où elle a assisté à la fête de l'huma, elle effectue en Tunisie une de ses premières visites à l'étranger, mais certainement pas la dernière. La jeune Palestinienne a déjà un discours qui traduit son engagement et son agenda bien chargé comprend des rendez-vous avec plusieurs officiels, dont le chef de l'Etat tunisien, Béji Caïd Essebsi.
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"Nous sommes très contents du soutien que nous apporte la Tunisie. Nous sommes un peuple uni, voire une famille. La Tunisie est le premier pays arabe que nous avons choisi pour parler de notre cause et cela est exceptionnel pour nous. Nous espérons pouvoir véhiculer notre message d’unité au monde entier et montrer que le peuple tunisien et le peuple palestinien ne sont qu’un seul. Nous espérons aussi que la libération de la Palestine commencera en Tunisie", a-t-elle dit devant les caméras qui l'attendaient pour l'accueillir.
En plus de sa rencontre avec le chef de l'Etat tunisien, Ahed se réunira également avec le bureau exécutif de la première centrale sydicale du pays, l'Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT).