Tunisie: appel à la prière mixé, un an de prison pour le DJ britannique

Le DJ anglais (auteur du mix).

Le DJ anglais (auteur du mix). . DR

Le 06/04/2017 à 19h14

Le DJ britannique ayant fait polémique en Tunisie après avoir mixé l'appel à la prière musulman dans une boîte de nuit a été condamné jeudi par contumace à un an de prison.

Le gérant de cette discothèque de Hammamet, non loin de Tunis, et un organisateur ont de leur côté bénéficié d'un non-lieu mais le Parquet a fait appel, estimant qu'ils auraient dû s'assurer du contenu de ce qui allait être diffusé, a indiqué le porte-parole du tribunal de première instance de Grombalia, Ylyes Miladi.

Dax J, qui a quitté la Tunisie peu après la soirée incriminée, a été condamné "à six mois pour outrage public à la pudeur et à six mois pour atteinte aux bonnes mœurs et à la morale publique", selon Miladi.

Une vidéo très partagée en Tunisie montre des groupes de jeunes danser sur un mix de l'appel à la prière dans une discothèque de Hammamet, station balnéaire à environ 60 km au sud de Tunis, à l'occasion d'une soirée notamment animée par des DJ étrangers.

Les autorités avaient annoncé lundi la fermeture de la boîte de nuit et l'ouverture d'une enquête. Le gérant de la boîte a fait l'objet d'un mandat de dépôt.

"Se moquer des sentiments des Tunisiens et de leurs principes religieux est une chose absolument inacceptable", avait dénoncé le ministère des Affaires religieuses, en critiquant "des actes portant atteinte au sacré et aux rites religieux".

Organisatrice de l'évènement, qui s'est tenu du 31 mars au 2 avril, l'équipe d'Orbit Festival avait de son côté "décliné toute responsabilité" et "présenté (ses) excuses" dans un message publié sur sa page Facebook.

Le gérant de cette discothèque de Hammamet, non loin de Tunis, et un organisateur ont de leur côté bénéficié d'un non-lieu mais le Parquet a fait appel, estimant qu'ils auraient dû s'assurer du contenu de ce qui allait être diffusé, a indiqué le porte-parole du tribunal de première instance de Grombalia, Ylyes Miladi.

Dax J, qui a quitté la Tunisie peu après la soirée incriminée, a été condamné "à six mois pour outrage public à la pudeur et à six mois pour atteinte aux bonnes mœurs et à la morale publique", selon Miladi.

Une vidéo très partagée en Tunisie montre des groupes de jeunes danser sur un mix de l'appel à la prière dans une discothèque de Hammamet, station balnéaire à environ 60 km au sud de Tunis, à l'occasion d'une soirée notamment animée par des DJ étrangers.

Les autorités avaient annoncé lundi la fermeture de la boîte de nuit et l'ouverture d'une enquête. Le gérant de la boîte a fait l'objet d'un mandat de dépôt.

"Se moquer des sentiments des Tunisiens et de leurs principes religieux est une chose absolument inacceptable", avait dénoncé le ministère des Affaires religieuses, en critiquant "des actes portant atteinte au sacré et aux rites religieux".

Organisatrice de l'évènement, qui s'est tenu du 31 mars au 2 avril, l'équipe d'Orbit Festival avait de son côté "décliné toute responsabilité" et "présenté (ses) excuses" dans un message publié sur sa page Facebook.

`Dax J "est Anglais et a joué ce titre récemment en Europe", il n'a pas réalisé "que cela pouvait offenser le public d'un pays musulman comme le nôtre", a-t-elle ajouté.

Sur la page de l'évènement figure par ailleurs un commentaire de Dax J dans lequel il présente lui aussi ses "sincères excuses" et assure qu'il n'a "jamais voulu provoquer ou offenser quiconque".

Sur les réseaux sociaux, si certains Tunisiens se sont félicités de ces poursuites judiciaires, estimant que le DJ avait porté atteinte aux musulmans, d'autres ont jugé qu'elles étaient déplacées, s'étonnant en outre que le procès se soit tenu aussi vite alors que des affaires autrement "plus importantes" selon eux sont toujours en attente.

Dax J "est Anglais et a joué ce titre récemment en Europe", il n'a pas réalisé "que cela pouvait offenser le public d'un pays musulman comme le nôtre", a-t-elle ajouté.

Sur la page de l'évènement figure par ailleurs un commentaire de Dax J dans lequel il présente lui aussi ses "sincères excuses" et assure qu'il n'a "jamais voulu provoquer ou offenser quiconque".

Sur les réseaux sociaux, si certains Tunisiens se sont félicités de ces poursuites judiciaires, estimant que le DJ avait porté atteinte aux musulmans, d'autres ont jugé qu'elles étaient déplacées, s'étonnant en outre que le procès se soit tenu aussi vite alors que des affaires autrement "plus importantes" selon eux sont toujours en attente.

Par Le360 Afrique (avec AFP)
Le 06/04/2017 à 19h14