Cameroun: la couverture santé universelle officiellement lancée

Un hôpital au Cameroun.

Le 22/04/2023 à 11h20

VidéoLa première phase de la couverture santé universelle (CSU) a été récemment lancée. Une initiative qui permettra aux Camerounais d’accéder à des services de santé de qualité et à moindre coût. La priorité est accordée aux personnes les plus vulnérables, notamment les nourrissons, les femmes enceintes et les personnes vivant avec le VIH/Sida.

Garantir un accès équitable aux soins de santé et de qualité aux citoyens camerounais, tel est le souhait du gouvernement qui a initié, depuis 2015, un processus visant à doter le pays d’un système de Couverture Santé Universelle (CSU). La CSU comprend un ensemble de mécanismes et d’instruments de regroupement et de gestion des fonds pour une prise en charge efficace des dépenses pour l’accès aux soins.

Le mercredi 12 avril 2023, la première phase de la CSU a été officiellement lancée dans la région de l’Est par le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie. La CSU est conçue pour améliorer les services de santé déjà existants, à l’exemple de la prise en charge gratuite des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans, des personnes sous dialyse, les porteurs du VIH/Sida par la distribution des antirétroviraux et les patients souffrant de l’onchocercose et de la tuberculose.

Au final, ce sera toutes les personnes vivant au Cameroun et possédant une carte de Santé Universelle valide qui pourront en bénéficier. Cette carte leur donnera obligatoirement accès aux soins préventifs et aux services essentiels de santé dans touts les établissements sanitaires agréés pour ce projet dans l’ensemble des dix régions du Cameroun. Des soins gratuits, ou à moindres coûts, qui participeront à l’accroissement de leur espérance de vie.

D’après le ministre, cette phase pilote de la CSU a nécessité 95 milliards de FCFA dont 47 milliards proviennent des fonds de l’Etat, 48 milliards émanent de partenaires techniques et financiers du pays. Un budget qui sera principalement consacré à l’achat des prestations et les intrants médicaux.

Par Jean-Paul Mbia (Yaounde, correspondance)
Le 22/04/2023 à 11h20