Du haut de ses 1,92 mètres pour 90 kilogrammes et de son bagage intellectuel, Jacques Bouhga-Hagbe se présente comme un sérieux prétendant au remplacement du président sortant, Paul Biya, à la tête de l’Etat depuis 1982, soit 43 ans.
Dr Jacques Bouhga-Hagbe est un panafricaniste qui ambitionne de diriger le pays de ses ancêtres et surtout de contribuer à son développement grâce aux réformes qu’il compte entreprendre si ses compatriotes lui accordent cette opportunité.
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Né à Douala le 30 novembre 1974 au Cameroun, Jacques Bouhga-Hagbe a entamé ses études au pays avant de poser ses valises en France où il obtiendra le diplôme d’ingénieur à l’école centrale des arts et manufactures de Paris en 1999.
Quelques années plus tard, il se rend à New York aux Etats-Unis et s’inscrit à l’université Cornell pour poursuivre ses études en économie. Des études couronnées en 2002 par l’obtention de son Doctorat (Ph.D). Diplôme en poche, il entamera une carrière au Fonds Monétaire International.
Au sujet de la présidentielle d’octobre prochain, Jacques Bouhga-Hagbe justifie sa candidature par la nécessité pour les pays africains à se développer sans l’influence des puissances occidentales. «Les pays africains ont la capacité de se développer par eux-mêmes. Cependant, les politiques adoptées n’ont pas toujours la finalité d’améliorer les conditions de vie des populations», a-t-il déclaré avant d’ajouter que son programme de société prévoit de faire sortir le Cameroun de la zone du Fcfa «véritable frein à l’épanouissement et au développement des pays ex-colonies de la France en Afrique."
Si Bouhga est élu Président de la République du Cameroun, il promet de poursuivre l’œuvre de création du Fonds monétaire africain et de proposer une réforme de l’Organisation des Nations unies afin d’accorder une place privilégiée aux pays africains.
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Au sujet du code électoral camerounais, Jacques Bouhga estime que «seule la loi doit prévaloir" et invite l’organe en charge des élections à respecter les dispositions de la loi.
Pour matérialiser sa candidature, il se fera investir par un parti politique remplissant les conditions d’éligibilité. Convaincu de gagner la présidentielle d’octobre prochain, l’économiste entend protéger le vote de ses électeurs.