Sous l’œil vigilant des autorités éducatives qui entendent faire de cette session un modèle d’organisation et d’intégrité, les premiers tests ont débuté en série B avec les sciences économiques et sociales. Un enjeu d’autant plus symbolique que les taux de réussite de 2024 (80% en général, 82,1% en technique) restent légèrement en retrait des records de 2023.
Dans les couloirs du Lycée Léon Mba à Libreville, les commentaires fusent à la sortie des salles au deuxième jour de l’examen. «Je suis serein. Les épreuves de philo et de français étaient abordables. Le meilleur reste à venir», confie Freddy, 18 ans.
Lire aussi : Baccalauréat 2025: top départ pour plus de 166.000 candidats à travers le Sénégal
Au Lycée Nelson Mandela à Libreville, Gilbert Nguema Endamne, responsable du centre, rappelle les mesures inédites mises en place. «Vous remarquerez qu’ il y a une perquisition systématique à l’entrée. Les candidats ne doivent pas entrer avec les téléphones portables, les montres électroniques et tout ce qui peut pousser les soupçons de fraude».
Un discours rassurant face aux inquiétudes exprimées par certains élèves comme Bissiélou Eya, 17 ans. «Comme tout examen, on a des gens qui ne respectent pas les règles. Il y a des élèves qui sont venus avec des portables et ils ont été fortement sanctionnés.»
Pour Lesli Souamy, candidate au baccalauréat littéraire, cette entame d’examen sous haute très haute surveillance en rajoute au stress. «Ce n’était vraiment pas facile. On a fait comme on a pu. Mais je suis confiante». Une philosophie qui résonne dans les couloirs où les derniers conseils des professeurs côtoient les brouillons froissés.
Lire aussi : Guinée. Plus de 500.000 candidats attendus aux examens nationaux: l’État à l’épreuve de l’organisation
Alors que les correcteurs s’apprêtent à plonger dans les copies, les autorités retiennent leur souffle. Leur pari? Que les efforts déployés pour élever le bac gabonais au rang de «référence régionale» se reflètent dans des résultats en phase avec l’exigence– sans pour autant renouer avec l’inflation des taux observée avant 2023. Réponse à la mi-juillet.