L’Aïd el-Fitr, marquant la fin du mois de ramadan, sera célébré vendredi ou samedi prochains. En Mauritanie, même si le sacrifice du mouton n’est pas obligatoire comme c’est le cas pour l’Aïd el-Adha, la tradition veut que les familles achètent un mouton.
Malheureusement pour les chefs de famille, cette année, l’inflation n’a pas épargné cette tradition. Un tour au principal foirail de Nouakchott, dans la populeuse commune d’El Mina de la banlieue sud de la capitale mauritanienne, permet de constater que les prix ont pris de l’altitude.
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«J’achète et revends des moutons. Des cargaisons sont arrivées hier de l’intérieur du pays, mais les prix sont plutôt élevés et varient de 4.000 ouguiya, pour un petit, à 6.500 ouguiyas, pour un bon bélier de sacrifice. Ces prix exorbitants sont imputables au coût élevé des aliments de bétail et la multiplication des intermédiaires dans la chaîne de commercialisation des animaux», témoigne un revendeur.
Dans leur globalité, les maquignons reconnaissent que les prix des ovins étaient relativement abordables avant la fête. Mais à l’approche de celle-ci, les prix sont montés en flèche. Les prix des moutons varient de 4.500 à 6.500 ouguiyas, explique un client.