Les Camerounais n’en peuvent plus et ont décidé de clouer le bec aux mauvaises langues algériennes. Faisant montre d’un calme olympien face aux insinuations des responsables algériens, ils s’étaient tenus à l’écart de toute dérive verbale. Mais les récents propos de Djamel Belmadi, entraineur des Fennecs, les ont faits sortir de leurs gonds.
Dans un communiqué diffusé, ce lundi soir 25 avril, la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) s’indigne des allégations dont ce dernier a fait part la veille à la chaine de la Fédération algérienne de football.
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«Dans ses déclarations à FAF TV, le média officiel de la Fédération algérienne de football, l’intéressé sous-entend que le résultat du match aurait été faussé au détriment de l’Algérie par l’arbitre et une conspiration de 2 ou trois personne», écrit l’instance dirigée par l’ancienne légende du ballon rond Samuel Eto’o.
En regrettant la persistance de cette polémique entourant le match barrage retour du Mondial 2022, la Fecafoot dit se réserver le droit de porter l’affaire dans les prochaines jours devant la Commission d’éthique de la FIFA.
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Et comme pour rappeler aux Algériens leur manque de fair-play et d’agir en mauvais perdants, l’instance camerounaise ajoute: «La Fecafoot est profondément attachée aux valeurs du sport. Elle rappelle que la glorieuse incertitude de notre sport peut réserver des résultats difficile à accepter. Mais, qu’en toute circonstance, doivent prévaloir le respect de la règle du jeu, la considération due à l’adversaire et l’acceptation du résultat».
La Fecafoot rappelle qu’elle a toujours appris de ses échecs et exhorte les dirigeants du football algériens à user des voies légales pour exercer les droits qui leur sont reconnus. «Le football est un jeu qui doit nous unir dans la défaite comme dans la victoire», conclut-elle.