Vidéo. Layla Haddad mène une nouvelle charge contre le président Bouteflika

VidéoAprès sa critique aussi éloquente qu'acerbe adressée la semaine dernière depuis le siège du Parlement européen, au président algérien Abdelaziz Bouteflika, la journaliste est revenue à la charge. Et elle n’y va de nouveau pas par quatre chemins.

Le 10/06/2018 à 15h16, mis à jour le 10/06/2018 à 17h31

«M. Bouteflika, je vous parle en mon nom personnel. La vie m’a appris que le courage est le moyen de servir la vérité. Et le message que je vous ai adressé la semaine dernière est la pure vérité», dit d’emblée Layla Haddad au début de son message.

Dans son discours pamphlétaire, la journaliste estime que les 19 années de règle du clan Bouteflika ont plongé l’Algérie dans la corruption, le chaos et fait du pays la risée de l’Occident.

«Je t’ai parlé avec humanisme et clémence et j’ai demandé à ton frère Said, qui souffle le chaud et le froid de te libérer», a-t-elle ajouté rappelant au président que sa maladie et son incapacité à gouverner sont tournées en dérision de leaders politiques de par le monde.

Poursuivant dans sa diatribe, Layla Haddad affirme non sans une pointe d’amertume que de nombreux citoyens algériens vivant à l’étranger ne peuvent regagner leur pays pour partager les joies ou les malheurs des leurs à cause de la sévère répression et du musellement de la liberté d’expression.

Pour terminer, la journaliste s’inspirant d’un célèbre texte du grand poète tunisien Abou el Kacem Chebbi suggère au clan Bouteflika: «Partez, partez tant qu’il est temps avant que le peuple ne dise son dernier mot et vous éjecte».

Par Abdelkader El-Aine
Le 10/06/2018 à 15h16, mis à jour le 10/06/2018 à 17h31