"Nous savons depuis longtemps que la corruption dans notre pays a toujours évolué avec l'évolution du système politique et socio-économique antidémocratique depuis l’indépendance", a déclaré Hadj Djilani au cours d’un meeting populaire animé dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Il a aussi dénoncé "l’entêtement" du régime "à ne pas changer sa politique en persistant dans son illusion à évoluer dans les institutions en place tout en ignorant l’existence de la crise".
"A chaque alignement des clans du pouvoir en vue d’une bataille interne au système autoritaire et prédateur qui a mis le pays en faillite au profit d’une oligarchie mafieuse, des propositions sont sorties artificiellement du cadre global de la crise et présentées comme la solution de l’heure", a-t-il dit.
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Notant qu’il y a un consensus au sommet pour le statut quo, mais aussi un consensus en bas pour le changement, le Premier Secrétaire national du FFS a estimé qu’aujourd’hui, le défi pour les Algériennes et Algériens est la construction d’un Etat de droit au service des citoyens par la défense des droits de l’Homme, des droits politiques, des droits socio-économiques, des droits culturels et des droits à la manifestation, à la marche pacifique, à la création d’associations et au respect des libertés individuelles et collectives