Le Quai d’Orsay vient de mettre à jour ses conseils aux voyageurs à destination de l’Algérie en révisant par la même occasion le niveau de vigilance de plusieurs régions. Globalement, le ministère des Affaires étrangères français estime que la «menace terroriste persiste à un niveau réduit».
Alors que le pays était divisé en deux couleurs, rouge et orange, soit «Formellement déconseillé» et «Déconseillé sauf raison impérative», dans sa dernière mise à jour, le ministère français divise le pays en 3 zones à risque.
Les zones frontalières sont toujours classées «Rouge» et donc «Formellement déconseillées du fait qu’elles ne sont pas étanches, comme en atteste les «nombreux trafics et activités de contrebande menées par des réseaux transfrontaliers». Il s’agit notamment des frontières de l’Est (frontière avec la Tunisie et la Libye) et du sud (frontières avec le Mali et le Niger).
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Les régions Nord-Est, d’Alger jusqu’à la frontière avec la Tunisie, sont «déconseillées sauf raison impérative», à cause de la présence de groupes terroristes. Le grand désert (Adrar, Arak, etc.) est «déconseillé sauf raison impérative», du fait qu’il s’agit d’une «zone de passage qui peut être utilisée par des contrebandiers et des trafiquants en tous genres».
Enfin, le ministère français vient de faire passer en jaune, «Vigilance renforcée», la zone couvrant le nord du pays incluant les grandes villes comme Alger, Oran, Gardhaïa, etc.
Malgré l’amélioration du risque au nord, partant des engagements de la France dans la lutte contre le terrorisme, le ministère souligne que les ressortissants français constituent une cible déclarée des groupes terroristes en Algérie. Partant, «il convient donc d’être attentif à l’évolution de la situation sécuritaire, notamment pour les déplacements et de se conformer aux instructions que les autorités algériennes peuvent donner localement», souligne le communiqué du Quai d’Orsay.