Algérie. Manifestations: la France appelle ses ressortissants à la vigilance

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Le 01/03/2019 à 10h53, mis à jour le 02/03/2019 à 12h57

Revue de presseDes appels à manifester ont été lancés pour ce vendredi 1er mars en Algérie. La France appelle en conséquence ses ressortissants à la vigilance face à ces manifestations. Cette sortie intervient après celle des Etats-Unis et dénote des craintes d’une radicalisation des manifestants.

Après la sortie des Etats-Unis appelant leurs ressortissants à la vigilance, c’est au tour du ministre de l’Europe et des affaires étrangères français de recommander aux Français une plus grande vigilance, en se tenant à l’écart des manifestations et des rassemblements, selon observalgerie.com.

Parallèlement, le consulat de France invite les Français vivant en Algérie ou de passage dans ce pays à s’inscrire sur son site «Conseils aux voyageurs» et pourront ainsi recevoir des messages d’alerte du Centre de crise et de soutien au cas où une situation deviendrait critique.

«Il convient de se tenir à l’écart des cortèges et rassemblement de foule et de suivre les consignes de sécurité des autorités locales et l’ensemble des recommandations de ce site», souligne le consulat.

Ces mises en garde interviennent au moment où certains dirigeants algériens, dénoncent comme à l’accoutumée une «main étrangère» derrière le mécontentement populaire contre la cinquième candidature du président Abdelaziz Bouteflika.

Vendredi 22 février dernier, l’ambassade américaine à Alger avait également émis une alerte à l’adresse des Américains résidents ou de passage en Algérie.

Si les manifestations sont jusqu’à présent pacifiques, les craintes d’une radicalisation des manifestants ne sont pas à écarter.

Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le Premier ministre Ahmed Ouyahia a fait un parallèle, hier, au parlement à ALger, entre ces manifestations pacifiques uellement qui se déroulent actdans le pays et les débuts de l’insurrection populaire en Syrie.

Ce vendredi 1er mars, de nouveaux appels à manifester ont été lancés sur les réseaux sociaux, et on s’attend à ce que des milliers de personnes descendent dans la rue dans plusieurs régions du pays pour protester à nouveau contre la candidature du président Bouteflika à la présidentielle du 18 avril prochain.

Par Karim Zeidane
Le 01/03/2019 à 10h53, mis à jour le 02/03/2019 à 12h57