L’ancien patron de la police algérienne, Abdelghani Hamel risque une lourde peine de prison. En effet, lors de l’ouverture de son procès, à Boumerdès, à 40 km d’Alger, le procureur a requis contre lui une peine de 15 ans de prison ferme et un million de dinars d’amende.
Le procureur a également requis une peine de 5 ans de prison et un demi-million de dinars à l’encontre de son fils Chafik Hamel. Celui-ci est accusé d’avoir bénéficié illégalement d’une parcelle de terrain agricole à Tipasa grâce à la pression exercée par l’ancien DGSN sur les responsables de la wilaya.
L’ex-directeur général de la sûreté nationale est poursuivi dans cette affaire pour plusieurs chefs d’accusation, dont «détournement de foncier agricole», «trafic d’influence», «abus de fonction», etc. Il a indiqué n'avoir exercé aucune pression sur les responsables de la wilaya.
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A noter aussi que le procureur a requis de lourdes peines et amendes à l’encontre de plusieurs responsables de la région de Tipasa.
Rappelons que le général-major à la retraite Abdelghani Hamel, ex-patron de la DGSN algérienne de 2010 à 2018, a été mis sous mandat de dépôt en juin 2019, lors de la purge au sein de l’armée et des sécuritaires. Ces enfants étaient également placés en détention alors que son épouse était placée sous contrôle judiciaire.
L'homme est accusé de «blanchiment d’argent», d’«enrichissement illicite» et de «trafic d’influence» et d’«obtention d’assiettes foncières par des moyens illégaux».
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En mars dernier, le procureur de la République du tribunal de Sidi M’Hamed d’Alger avait requis une peine de 20 ans de prison à son encontre et la confiscation de la totalité de ses biens, 15 ans de prison pour chacun de ses trois enfants et 10 ans de prison à l’encontre de son épouse.
Enfin, il faut rappeler que l‘ex-DGSN est poursuivi dans plusieurs autres affaires, dont celle dite «Kamel El-Bouchi», liée à la saisie de 701 kg de cocaïne au port d’Oran en mai 2018.