En dépit des contaminations toujours élevées, les autorités algériennes ont décidé d’alléger le confinement partiel et de lever l’interdiction de circulation de et vers les 29 wilayas (Alger, Oran, Annaba, Béjaia, Boumerdès, Batna, Sidi Bel Abbes, etc.) où le confinement partiel était en vigueur. Désormais, les nouveaux horaires de confinement à domicile sont fixés de 23h à 6h. Cette mesure rentre en vigueur à partir du dimanche 9 août, et ce jusqu’au 31 du mois, selon un communiqué de la primature algérienne.
Par ailleurs, les autorités ont annoncé la réouverture des mosquées. Celle-ci se fera selon un dispositif qui permet une ouverture «progressive et contrôlée» des mosquées, dans le respect des protocoles sanitaires, et ce à partir du samedi 15 août.
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Pour cela, pas moins de onze conditions sont préconisées par les autorités, dont l’interdiction des mosquées aux femmes et aux enfants de moins de 15 ans, l’obligation pour les fidèles d’apporter avec eux leur tapis de prière, le respect de la distanciation physique d’au moins 1,5 mètre, la non-utilisation des systèmes de ventilation, la désinfection de façon continue, l’aération naturelle des mosquées, la mise à disposition de solutions de gels hydroalcooliques pour la désinfection des mains, etc.
Au niveau des wilayas soumises encore au confinement partiel, cette réouverture des mosquées ne concerne que les lieux de culte ayant une capacité supérieure à 1.000 fidèles et exclusivement pour les prières de Dohr, Asr, Maghreb et Icha. Autrement dit, la prière du matin est exclue, puisque le confinement prévaut de 23h à 6h.
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Pour les 19 autres régions, non soumises au confinement partiel, les fidèles peuvent accomplir les 5 prières de la journée dans les mosquées qui répondent aux conditions exigées par les autorités.
Les prières collectives du vendredi restent interdites, aussi bien dans les régions confinées que les autres.
De même plusieurs plages sont autorisées à rouvrir suivant le respect d’un protocole sanitaire. Une liste de 26 plages jugées prioritaires a été établie à Alger.
Si globalement la population se réjouit de ces mesures d’allègement du confinement sanitaire, le corps médical algérien reste prudent et craint une nouvelle recrudescence de l’épidémie, si les gestes-barrières ne sont pas scrupuleusement respectés. Certains d’entre eux pensent qu’il fallait maintenir le confinement durant cette période estivale afin de réduire les contagions qui demeurent élevées compte tenu des tests réalisés.
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Partant, les spécialistes craignent un éventuel rebond de la pandémie, comme ce fut le cas après le premier déconfinement, en mai dernier.
Et sur ce point, les autorités algériennes annoncent qu’en cas de non-respect des gestes barrières anti-Covid-19 et du manque de conscience collective, elles fermeront immédiatement les plages concernées.
L’Algérie compte 34.155 cas de contaminations au Covid-19, dont 1.292 décès.
