Ce jugement confirme les peines de 15 ans et 12 ans d'emprisonnement prononcées lors du premier procès en décembre 2019 à l'encontre de Ouyahia et Sellal.
Ces derniers étaient poursuivis dans le cadre d'une affaire de corruption et de népotisme dans le secteur du montage automobile et du financement "occulte" de la campagne électorale de Bouteflika en 2019.
Ce nouveau procès s'était ouvert le 9 janvier, après que la Cour suprême algérienne a accepté un pourvoi en cassation de la défense.
Il concernait au total une quinzaine de personnalités: anciens ministres, puissants magnats et hauts fonctionnaires poursuivis aux côtés des deux ex-dirigeants de l'ère Bouteflika.
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Parmi eux figurait l'ancien patron des patrons algériens, Ali Haddad, qui a vu sa peine réduite de sept à quatre ans de prison.
Deux autres hommes d'affaires, Ahmed Mazouz et Hassen Arbaoui, propriétaires d'usines de montage de véhicules, ont également été condamnés à quatre ans de prison.
Ce scandale automobile a entraîné une perte pour le Trésor public estimée à plus de 128 milliards de dinars (975 millions d'euros), selon des chiffres officiels.