«Avoir un point sur six ce n'est évidemment pas ce qu'on avait envisagé. Bien sûr nous n'envisageons pas de quitter cette compétition. On va tout donner. Il n'y a pas de raison rationnelle, notamment dans le football. On peut dominer outrageusement un match et en sortir avec 0 point, 0 but. On peut palabrer, expliquer des heures, mais le ballon ne voulait pas entrer au fond. On s'est créé de nombreuses situations, mais on n'a pas concrétisé, que ce soit sur coup franc ou sur corner. Que voulez-vous? On est dans le dur, on est dans la difficulté, on a de grosses difficultés.
«On va dire qu'après une grande période de vaches grasses (35 matches sans défaite, NDLR), on vit aujourd'hui une période de vaches maigres. On a poussé, poussé, et poussé dans les dernières minutes. Il y avait une équipe qui était venue défendre avec envie, qui se projetait vers l'avant avec détermination pour marquer. Ils ont eu de la réussite, avec tout le respect que j'ai pour la Guinée équatoriale. Nous, nous avons eu de la malchance, la maladresse aussi. C'est comme ça dans le football.
«J'ai dit aux joueurs que j'étais peiné, que j'étais frustré, presque abattu. Je leur ai dit que j'étais plus peiné pour eux et pour le pays. (...) Je suis largement responsable de cette défaite, soyez tranquille. Ce que cette équipe a apporté, après trois ans de travail, c'est ça qui m'intéresse.
«(Pour le prochain match contre la Côte d'Ivoire) Je crois en ce groupe. La Côte d'Ivoire est une grande équipe, une grande nation du football, mais c'est notre situation à nous qui compte. Le fait de rentrer dans ce match avec un point après deux matches. Il faudra marquer un but, car si on ne marque pas ça devient difficile. Moi j'y crois, tant que je ne suis pas mort, il y a de l'espoir».