Cette aide sera prélevée au titre de la facilité de crédit rapide pour “répondre aux besoins de financement urgents du pays, à renforcer la confiance et à catalyser l’appui d’autres partenaires internationaux”, affirme un communiqué du FMI.
La pandémie de COVID-19 affecte déjà gravement le Ghana, selon le FMI, soulignant que “la croissance ralentit, les conditions financières se sont resserrées et le taux de change est sous pression”, tandis que “le déficit budgétaire devrait se creuser cette année”.
“Les autorités ont réagi en temps opportun et de manière proactive pour contenir la propagation de la pandémie de COVID-19 au Ghana et soutenir les ménages et les entreprises touchés”, se félicite le FMI.
Si le Ghana “continue d‘être classé à haut risque de surendettement”, estime encore le Fonds, “les autorités restent attachées à des politiques compatibles avec une croissance forte, une réduction rapide de la pauvreté et une stabilité macroéconomique à moyen terme”.
Le FMI souligne toutefois qu’un “soutien supplémentaire de la part d’autres partenaires de développement sera nécessaire et essentiel pour combler le déficit de financement extérieur restant et atténuer les contraintes budgétaires”.